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Le Pont des Arts'Bres

"Tout ce qui est en haut, est en bas"

Le Pont des Arts'Bres

Musique au fond : Metallica , Nothing else matters
So close , no matter how far,
Coudn’t be much more from the heart
Forever trust in who we are
And nothing els matters

Toi te trouvant devant moi
Tu me parles, tu me dis ce que je dois apprendre
Je suis devant toi, le carnet en main
Je te regarde, je técoutes

Silence

Cher brou de noix, colorant de chataigne, terres naturelles et pigments..chère nature, cher conscience-matière & matière-couleur et tout ce temps que j’ai pris pour être avec vous, pour vous préparer à la création. Merci
Merci de me permettre de créer avec vous, de vous sentir, ressentir, humer, toucher, voir
Merci de me donner ces cadeaux en retour, si précieux

Je ne te regarde pas, je te contemple

Tu es moi, et moi je suis toi
Et en un seul instant, je n’ai plus de mots, je ressens
Un moment de pure divin
Oui je te vois
Oh que c’est bon de créer ainsi
C’est un Art-Kick
La meilleure des drogues qui existe

***

« Tout ce qui est en haut, est en bas .. »
Même dans le verre de la loupe, je vois un visage d’animal. Je vois des visages partout !
L’univers communique à chaque instant. On ne subit pas la vie, en y participant activement en conscience, une porte s’ouvre. Une porte Créatrice
Dans la nature, je suis en émerveillement en chaque instant. J’oublie tout, mental n’existe plus. Et j’en ai grand besoin.
La même chose arrive quand je peins, quand je crée.
Je peins avec toi, je peins sur toi, et tu deviens moi, je deviens toi. Plus de séparation jusqu’à ce que le tout soit révélé. Tu me communique, je me communique. L’espace béant primordial, le vide qui est plein.

***

Les bruns d’octobre par Ludwige Brachi, notre guide mois après mois au travers un voyage initiatique de la conscience-couleur/matière pour la création artistique.
Elle nous parle des bruns comme une voie d’accès vers une dimension lointaine et pourtant si proche…
La terre, rien que son odeur me rappelle mon enfance dans le jardin de ma Oma. Moi, jouant avec la terre, avec de la boue, cuisinant…et aujourd’hui, je peins avec.
J’ai cru que j’allais me retrouver dans mon enfance avec ces bruns-sépia. Loin de m’imaginer ce qui allait vraiment se passer.
Je lis en même temps ‘Enclos des Ases’ de Aurélie Pétri, la spirtualité nordique. Cela fait, je ne sais plus combien de fois, que je lis ce livre et qu’à chaque fois, je comprends ces écritures différemment. Ces mots sont passés par le corps, dans les matoères et ressortent par le pinceau en images.
Quelque chose a lieu..
Je comprends, enfin, je ressens pourquoi Victor Hugo adorait dessiner aux encres brunes-sépia. Ces couleurs me ramènent là où temps n’existe pas, ni l’espace. Je deviens l’espace.
Je peux peindre pendant des heures, suivi de longues moments à juste être devant ce qui est apparue et me perdre dans la création. Là où se posent mes yeux, des « choses » continuent à émerger…des visages dans des visages, des paysages dans des paysages..Je n’en ai pas le contrôle, je suis en émerveillement. Je ne comprends pas encore, mais je fais, je suis le mouvement. La porte grande ouverte, j’accède. Et tant de matières naturelles prennent leur part dans ce qui se passe en chaque instant… Le sacré se cache dans la moindre petite chose, et se révèle au travers des traits, des lignes , des formes par chaque coup de pinceau. Ce pinceau que ma main est en train de tenir.
C’est moi qui a fait ça ? Qu’est-ce qui se passe ?
Je te prends en photo, sous tous les angles, je te filme, et je t’accroche pour prendre du recul, pour te voir autrement. Je me détache de toi pour t’observer.
Je suis assise là, devant toi et je te demande ce que tu as à me révéler. J’essaie d’y mettre des mots, un poème comme je fais d’habitude. Mais je n’y arrive pas de suite. Cependant, un titre me vient : « Le Pont des Arts’bres »

Pont… oui , je vois des ponts, je vois trois « niveaux » aussi, 3 mondes : celui d’en bas, celui du milieu, et celui d’en haut.
Pont… mot que Ludwige m’a partagé lors d’un échange entre nous la veille. Elle, que je considère comme mon double-moi car nous partageons les mêmes passions, et nous parlons comme le même ‘langage’ autour de l’art naturel et le vedic art.
La conscience pure qui impregne chaque chose, du petit brin d’herbe, la pierre, la terre, nous humains jusqu’à l’étoile la plus éloignée .
Il s’agit de l’art sacré. On discutait du fait que l’art naturel et le vedic art , sont des voies. Une double voie comme elle dit. Je voyais d’emblée des rails, elle un pont. Ben oui ! Elle a raison.
C’est un PONT, un pont vers le sacré en nous, en toute chose. Comme le bifrost dans la mythologie nordique, qui relie la terre du milieu à Asgard, l’enclos des Ases.

Dans ma création, les 3 mondes y sont représentés et les arbres, ils font des ponts avec leurs branches. Ces ponts, ces mondes sont en nous… La création avec les bruns-sépias m’a vraiment fait prendre conscience de la force que l’on a en nous même. Le sacré est atteignable en nous.
Et je suis là, en contemplation. Elle est moi, je suis elle.

Quand ces moments là ont lieu…
qu’on ne savait même pas comment et à quoi la création allait ressembler une fois fini… waw
Je suis un canal, rien qu’un canal…

Sepia… cette couleur a vraiment quelque chose de particulier. J’avais apporté avec moi des crayons de couleurs et j’ai utilisé quelques bleus pour l’eau du lac qui s’étend entre la terre du bas et celle du milieu, et un bleu clair pour quelques touches dans le ciel. Je devais penser à comment nos anciens coloraient des photos de portraits à l’époque.

Et puis, il y a ces réserves de blanc que j’ai fait à la cire. En fait, pour amener mon papier canson de 60/60 cm à la montagne, j’ai du faire en sorte qu’il rentre dans mon sac à dos. Je l’ai plié. Les plis sont témoins de mon voyage. De ces 5 jours de « repli ».
L’idée des réserves de blanc est venu suite aux plis.
Par après, elles me font penser aux Runes. Ces secrets de l’univers et de la source contiennent des informations en ce qui concerne l’ordre en toute chose. Une connaissance nécessaire pour pouvoir « décerner » la différence entre la vision de dualité et la vision de l’unité.

Sur papier Canson Multitechnique 60 x 60 - vernis de Dammar

Je cours, j’accours,
Oui, je sens que tu me représente
Femme sauvage,
tu es la première que j’ai vu apparaître

Terre mortèle,
Terre de diversité et de dualité
Du bien et du mal
Chasse et désirs
Jeunesse et sagesse
Tensions et mouvements
Terre de racines
Puissance feu de création
Je ne te nie pas,
Je te protège
Ma terre d’en bas

Terre du milieu,
Là au centre, derrière le lac,
Chaîne de Montagne
Force de la nature et
Lueur de soleil levant
Où la vie unifie et émerveille
Petite fille sur le dos de l’hibou
Là, je me ressource
Là, les yeux du cœur s’ouvrent entièrement

Et vous là haut
Ciel rempli de biz’arts nuages
Il y a même kiki !
Ce dragon…
Le dernier à s’être montré
Tu reviens encore,
et tu apparais très souvent des mes diverses créations.

Celui qui tue le dragon, arrive à unifier les opposés : ce mythe est aussi relié à l’histoire de Jonas et la baleine. Si j’avais été un garçon, c’est ainsi que je me serais appelée.
Mais, je suis née fille,
Evi.

Kréat'Ive

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