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A l'endroit à l'envers

"La logique dynamique du contradictoire" (Stéphane Lupasco, philosophe)

La création peut être mis dans les deux sens.

J’adore mettre les peintures dans tous les sens et surtout celle-ci… a l’envers, à l’endroit

 

… Evi , Ive … les deux sens ,

avant après maintenant avant ,

qui quoi comment ?


Des intensités opposées

Aspiration, tiraillements, cris, peurs

Calme, sérénité, féminité


Toutes les émotions mélangées

Toujours et toujours ces opposées, mes intensités

Perçu comme de la faiblesse par certains, ou de la vulnérabilité


J’essaie d’en faire quelque chose, de permettre de m’accepter comme je suis

Celle qui ne supporte plus aucune violence, qui se fige face à des injustices et des mensonges, face à de la négligence et de l’agressivité

Je ne peux plus être indifférente

Je me laisse emporter par mes intensités


Sans les opposées, il n’y a pas de force

La force qui se crée par les opposées, par les intensités aux extrémités


Je suis toutes les formes informes et toutes les formes informées


Par elles

Je suis forte

Par elles,

Je vis

Par elles,

Existe toute vie

 

P384- Formes et forces *  René Hughe

Tout processus vital appelle son contraire…

‘La logique dynamique du contradictoire »  (Stéphane Lupasco, philosophe)//…// Il en relève partout l’application : au niveau physique, rien n’existe que par des tensions des contraires ; derrière l’apparence stable des solides, la matière n’est constituée que de systèmes énergétiques et ‘tout système énergétique est fonction de forces antagonistes » , celles « qui opèrent un rassemblement et celles qui…dispersent. Il résulte toujours de leurs équilibres variés. » Ainsi, dès le noyau de l’atome, se combinent forces d’attraction et les forces de répulsion. A l’extrême opposé, au niveau physique, les systèmes dynamiques, les tendances, selon le jeu des inhibitions et des impulsions, se potentialisent.

//…//

Dans le temps, on n’est pas, on devient…

Ce devenir perpétuel implique une contradiction incessante entre ce qu’on était et ce qu’on est, entre ce qu’on est et ce qu’on sera. Une part d’invariance subsiste dans le type de la structure, mais « le même » n’est assuré que dans le présent, état théorique et toujours fuyant, et il débauche sur « l’autre », qui est le possible ouvert par le futur.

//…//

P45

Le vieil Aristote soulignait déjà que c’est le principe actif qui peut organiser la nature et donc l’ « informer » , au sens scolastique.

Forme et force sont liées l’une à l’autre comme deux combattants qu’on ne peut séparer. : il faut que l’un des deux succombe pour que l’autre apparaisse enfin, distinct.

Et peut-être est -ce là le plus intéressant des arrière-plans ouverts par la Forme : comme une perspective, il mène droit sur le nœud de notre existence et de ce que nous pouvons savoir.

Car ce duel des formes et des forces qui se poursuit jusqu’à l’instant où l’œuvre est achevée et où la main de l’artiste l’abandonne, il est l’ultime réalité que nous puissions rencontrer au bout de tous nos champs d’observation. »


Dimensions : 73x90,5

Prix htva: 400 euros

Matière : sur papier canson 250 gr

Début : en 2023 : à la bogue de noyer et mûres des ronces, ensuite pigments oxydes de fer et lithopone à la cire de d’abeille /huile de lin appliquées aux mains– en 2024 : reprise du dessin : glaire de blanc d’œuf – noir de cerise et Capuut mortum –

Protection vernis de dammar

Mis sous cadre de récup et passe partout carton


Project Gallery

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