Montagne écorcée

Je suis Montagne écorcée

Je suis géante araignée enneigée

Dos illuminé, pattes solidement accrochées

Je suis étincelle dans son antre

Ici, je reviens dans mon centre

Je suis peau écaillée, abîmes et hauteurs vertigineuses, crevassées

Surgissement de douleurs passées

Je suis émotions pures en contradiction

hurlements étouffés, silences stridents

Peur et fascination

Je suis torrent emportant tout sur mon passage

Retour à l’état sauvage

Je suis Esprit Guérisseur

La peau nettoyée, de l’intérieur

Je suis sommet avec endurance et détermination

Je suis femme sauvage en ébullition

« Avant le Zen, les montagnes étaient des montagnes, les arbres des arbres.

Pendant le Zen, les montagnes étaient le trône des esprits, les arbres la voix de la sagesse.

Après le Zen, les montagnes furent des montagnes, et les arbres des arbres. »

P 491, Femmes qui courent avec les loups. Clarissa Pinkola Estès. – Histoires et Mythes de l’archétype de la Femme Sauvage

29/02/2024

Photo du projet quand l'œuvre n'est pas encore vernis.

Sur écorce de bouleau collé à la caseine sur bois de palette- peinture à la gomme arabique: lapis lazuli , quartz, blanc de coquille d'oeuf, sodalite, mica noir naturel , fusain de peuplier - vernis de dammar